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historique

Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint Genest-et-Isson a une origine ancienne : son église, Saint Remi, dédiée au saint évêque de Reims qui baptisa Clovis à la fin du Ve siècle, était en cette époque mérovingienne le cœur d’un hameau dépendant de la localité de Bouzemont  (éthymologie probable : Bosonis Mons, le mont de Boson) dont seul subsiste le nom d’un lieu-dit. Selon l’historien Jean Pierre Ravaux, ce petit sanctuaire aurait accueilli en 584 la dépouille de St Louvent, assassiné non loin de là.

À l’époque féodale, le territoire de Saint-Remy dépend de la puissante seigneurie d’Arzillières. Outre les fiefs de Saint Genest, de La Folie, d’Isson et des Landres, la seigneurie de Saint Remy proprement dite est partagée en deux dès le XIIIe siècle : les barons d’Arzillières conservent le village ( « Saint Remy dans les Septs ») jusqu’en 1684, tandis que les terres environnantes (« Saint-Remy hors les Septs ») passent entre les mains de nombreuses familles illustres avant d’être acquises en 1593 par la noble et ancienne famille du Hamel qui, par achat, réunit toute la seigneurie entre ses mains en 1684 et la conserve jusqu’à la Révolution. Demeurant dans l’ancien château de La Motte, elle exerce une réelle influence locale et donne notamment trois personnages importants : au XVIIeme siècle, Jacques du Hamel gouverneur de Saint-Dizier , ambassadeur de Louis XIII en Suède ; son fils François, marquis du Hamel, généralissime des armées de la République de Venise ; au XVIIIeme siècle, Benoît- Pierre-Charles de Musino, vicomte du Hamel(1748-1811) général de la Révolution et de l’Empire, dont la fille épousa en 1794 le baron Charles de Bouvet. C’est le blason de la famille du Hamel qui a largement inspiré les armoiries actuelles de la commune.

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Chef lieu de canton en 1790, Saint Remy absorbe en 1836 les petites communes de Saint Genest et d’Isson et prend le nom de Saint Remy en Bouzemont St Genest et Isson, le plus long nom de commune de France